Aux disparues éparses... (4)
Je suis l’aigri vain privé de mémoire
Ma tête résonne sous la falaise
Et sous la noble volaille laminant le ciel
Je dérive sur la patinoire des galets
Coquets
Le vent se lève au-delà de la frontière
Limitant entre ciel et eau le flux de la terre
Celle-ci pourtant coule dans les veines
De l’homme indifférent que je m’efforce d’être
Au sourire de l’enfant, à celui de la mère
Océane
Vague dans l’âme et cœur dans la tempête
Qui peut oublier celle qui n’a pas été
Ce qu’elle aurait dû être à vos côtés
Alors que sous l’étoile du nord
S’étiolent quelques cris d’amants
Se cherchant, se trouvant
Voilà, déjà le soir tombe
Il me faut revenir la marée monte
Tandis que le vol des goélands
Emporte vers l’horizon
Les lettres d’un prénom
et celles de ton « non »...
Fred Solojak
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Bon Dieu, que tout cela est triste et aigri et vain... Lisez plutôt mes aventures, c'est plus rigolo !
(Dan Bracco)
"Pépins en stock! "
"Quatrième de couverture" - Résumé (si on peut dire...)
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