Fred Solojak

Fred Solojak

"Quatrième de couverture"

Quels sont les « héros » de cette « fable » ?

La piste de Kuzimu ? La caméra ? Son porteur ? Ben ?  Anna ? Le pilote d’un Piper ?

 

Ou l’enfant d’Afrique, abandonné au cœur de la forêt, victime d’une géopolitique aveugle ?

 

La piste de Kuzimu n’existe pas. Tant mieux. Ben, Anna, le pilote, d’autres encore, appartiennent à une iconographie personnelle.

 

L’enfant, lui, est bien réel. Je l’ai rencontré, au cœur d’une nuit de solitude. Il « passait » à la télé, posé sur un couffin de boue et de larmes. J’étais assis sur un divan confortable « d’homme blanc ».

 

Il m’a dit, tout en silence et sans me voir : « Aime-moi !»

Il m’a fallu quarante ans pour lui répondre « oui »…

 

Et, aussitôt, renards et corbeaux se mirent à parler ensemble, au risque que les uns entubent les autres ! L’essentiel étant que j’avais appris, devant des images insoutenables, à envoyer des prières vers l’infini.

 

À qui je peux ; à qui je dois ; à qui vous voulez…

 

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12/11/2019
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